dimanche 11 décembre 2011

ICS : du code source à la mise à disposition de la mise à jour

Sony Ericsson vient de publier un article qui détaille les différentes étapes entre la mise à disposition d’un code source d’Android par Google (par exemple celui d’ICS) et la distribution de la mise à niveau du firmware de Sony Ericsson sur ses smartphones.
Cet article éclaire les différentes problématiques que peuvent rencontrer les constructeurs, et se veut pédagogique en expliquant à ses clients (et aux autres) pourquoi les mises à jour prennent tant de temps à arriver à partir de la parution d’un code source. Ce qui va toujours dans le sens de la nouvelle image que Sony Ericsson essaye de donner, depuis le renouvellement de sa gamme 2011.
Merci à Thomas C. pour le partage.
Il y a plusieurs semaines, le code source d’Ice Cream Sandwich (Android 4.0) a étépublié. Cela signifiait le début d’une période intensive pour les ingénieurs de Sony Ericsson, afin de créer une version du firmware, stable et certifiée conforme pour la gamme Xperia 2011. Dans un objectif de plus grande ouverture dans la communauté Android, Sony-Ericsson vient de publier certaines informations exclusives sur les différentes phases et activités de développement de Sony Ericsson sous Android, à commencer par la disponibilité du code d’ICS, et menant à la publication de la mise à niveau que vous pouvez télécharger sur votre téléphone.
Sur le blog officiel, Sony Ericsson avait commencé par publier la liste des téléphones Xperia 2011 qui recevront les mises à jour logicielles pour Ice Cream Sandwich. Cependant, avant qu’ils puissent déployer ces mises à jour de logiciels, il y a un gros travail d’analyse de Ice Cream Sandwich. Ils appellent cette phase « Bring up phase », qui pourrait être traduit par « Phase de préparation ».
Puis la seconde phase, la plus importante, que l’on appelle « la phase de certification et d’approbation » où Sony-Ericsson doit tester que tous les composants et toutes les technologies fonctionnent sans soucis avec cette nouvelle mise à jour.

La phase de préparation
Le 14 Novembre dernier, le code source d’ICS fut publié. Ce fut aussi le jour où les ingénieurs de Sony-Ericsson ont commencé leur travail afin de faire tourner ce Cream Sandwich sur la gamme Xperia 2011, Sony Ericsson nous rappelle qu’ils n’avaient pas eu de pré-accès au code source d’ICS. Ils ont pu mettre la main dessus en même temps que n’importe qui.
La première étape est d’intégrer les plus récentes mises à jour Android disponibles avec les codes de développement de Sony Ericsson, pour s’assurer que tout compile. Ceci est fait par nos équipes d’ingénieurs qui doivent confirmer que tous les outils de test et de débogage sont en place. La stabilité du logiciel est très important à ce stade, car ils vont s’appuyer sur cet ensemble de base de code.
Dans le code d’Ice Cream Sandwich qui a été publié, la couche d’abstraction matérielle (HAL) – la couche logicielle des applications donnant accès direct aux composants matériels – a été dans une certaine mesure adaptée pour une plate-forme matérielle de Texas Instruments. Cependant, pour les téléphones Xperia, S-E a utilisé une plate-forme matérielle Qualcomm. Cela signifie que les ingénieurs S-E devaient remplacer cette couche d’abstraction matérielle.
Les changements ont eu un impact sur plusieurs fonctions du téléphone, y compris la caméra, les différents capteurs (proximité, luminosité, accéléromètre et boussole), audio, Bluetooth ™, Wi-Fi ™, le GPS, ainsi que le multimédia et les composants graphiques. Ils n’ont donc pas eu seulement à modifier et à configurer la couche HAL en fonction de la plate-forme matérielle Qualcomm, mais aussi tous les autres composants matériels utilisés dans les téléphones.
Un autre soucis vient du fait que tous les produits Xperia 2011 sont basés sur la même plateforme matérielle et utilisent le chipset Qualcomm 8255, néanmoins il y a plusieurs variations de taille de l’écran, de mémoire, et de composants périphériques (tels que le caméra). A ce stade, ils s’assurent d’obtenir toutes les fonctionnalités de base (comme les appels téléphoniques, SMS, MMS, carte SIM et l’accès à la carte SD) avant de continuer.

Intégration des correctifs pour Android
Dans la phase de préparation, une autre tâche est d’intégrer un certain nombre de correctifs, d’améliorer et d’adapter le code existant d’Android en fonction de nos besoins. Ces patchs sont personnalisés pour chaque téléphone. Pour éviter la fragmentation, beaucoup de ces correctifs personnalisés sont directement intégré dans l’Android Open Source Project, afin qu’ils soient inclus dans le code source par défaut d’Android pour la prochaine version du logiciel. Ce travail a fait de Sony Ericsson, l’un des principaux contributeurs à Android. A ce stade, Sony-Ericsson intègrent également leurs mises à jour, tels que des mises à jour graphiques personnalisées.
Quand ils intègrent ces patchs, ils effectuent un check-up de base pour confirmer que toutes les modifications intégrées atteignent le niveau de qualité requis. Parmi les différents tests effectués, ils testent la fonctionnalité du lecteur musical, le streaming vidéo, l’USB et  les DRM. Quand ils ont terminé, ils fusionnent toutes les fonctionnalités dans une branche du code, et ils continuent avec des tests de non-régression. Cela inclut aussi que les applications installées depuis l’Android Market fonctionnent correctement.

Obtenir l’écurie logiciel et en ajoutant la localisation
Lorsque toutes les fonctionnalités ont été fusionnées en une seule branche de code, ils effectuvent sur les tests de stabilité pour s’assurer que le logiciel est stable dans toutes sortes de cas d’utilisation. Outre les tests de laboratoire, ils emploient un panel d’utilisateurs pour les essais. Et avec les tests de stabilité, ils poursuivent les tests de qualité. Enfin, ils lancent des tests d’autonomie pour améliorer la consommation d’énergie dans différents scénarios d’utilisation.
Une autre tâche importante dans cette étape est d’intégrer le support de la « localisation » dans les applications (le support de plusieurs langues). Dans la plupart des cas, ils doivent ajouter plus de langues qu’en propose Android par défaut. Par exemple, dans la mise à jour des Xperia 2011 déployée en octobre, ils ont ajouté un soutien pour les langues bidirectionnelles comme l’arabe.
Une fois toutes ces tâches sont effectuées, et le logiciel est stable et testé, le logiciel est prêt à être soumis à des certifications. Cependant, la phase de préparation, la phase certification et la phase d’approbation se chevauchent, comme certaines parties du logiciel sont prêtes pour la certification plus tôt que les autres. Dès qu’un module logiciel spécifique est prêt, il est envoyé à la certification. Ainsi, alors qu’un module peut être dans la phase d’approbation et de certification, d’autres sont encore dans la phase de préparation.

La phase de certification et d’approbation
Un téléphone est livré avec des composants et des logiciels qui interagissent avec différentes technologies, telles que Bluetooth, Wi-Fi, un modem et ainsi de suite. Pour utiliser ces technologies, ils doivent certifier que le nouveau logiciel est compatible avec ces standards technologiques. Ils ont donc besoin de certifier une nouvelle version du logiciel pour toutes ces différentes technologies en raison des exigences communautaires de l’opérateur (GCF , PTCRB ,CCF) et les droits de propriété intellectuelle (DPI), s’ils ont modifié le module logiciel lié à ces technologies.
Dans une large mesure, ils essaient d’obtenir des certifications mondiales, mais dans certains pays, ils exigent des tests spécifiques. Pour une mise à jour « mondiale », ils ont besoin des certifications dans 80 pays.
Outre les opérateurs et les certifications des DPI, il faut se conformer aux certifications externes pour les exigences réglementaires. Par exemple, ils doivent montrer la preuve qu’ils sont confornent à des rayonnements non essentielsSAREMC, ainsi que d’autres conformités environnementales et sanitaires.
En plus de cela, Sony Ericsson réalise des certifications internes dans certains domaines qu’ils identifient comme importants.
Toutes les certifications sont basées sur chaque modèle de téléphone, et même si un modèle de téléphone a été certifié avec une version logicielle antérieure, les parties qui ont été modifiés doivent être recertifiés en cas de nouvelle version du logiciel.
Contrairement à ce que les gens peuvent penser, ce n’est pas la phase de préparation, mais la phase de certification et  d’approbation qui est le processus le plus long. C’est l’une des principales tâches qui est obligatoire en tant que fabricant de téléphone, mais c’est une tâche que la communauté de ROM personnalisée n’a pas à prendre en considération. Par ailleurs, en mettant tous les efforts dans ce test de certification, ils s’assurent que la qualité et la conformité est à un niveau supérieur, au bénéfice de tous les consommateurs du monde entier.

Des homologations supplémentaires peuvent être nécessaires
Dans certains cas, la nouvelle version du logiciel et complète doit être approuvée pour être utilisée dans tous les différents réseaux. De nombreux opérateurs veulent également personnaliser le firmware selon leurs besoins, qui à leur tour sont basées sur leur marché, le réseau, la différenciation et le business modèle. Sony Ericsson doit mettent tout en œuvre toutes ces personnalisations afin de créer une variété de firmwares pour chaque opérateur.
Lorsque tout cela est fait, ils sont prêts à déployer la mise à niveau. La mise à niveau du logiciel peut ensuite être téléchargée et installée, soit dans l’outil de l’opérateur (s’ils en ont un), à partir de l’outil de Sony Ericsson PC Companion, ou par les mises à jour directement sur le téléphone (FOTA – Firmware Over The Air).

Ce qu’ils faut retenir de cet article :
  • Le fait que Sony Ericsson a uniformisé sa gamme 2011, notamment en ce qui concerne les processeurs qui animent ses Androphones (ce qui simplifie considérablement le processus d’adaptation du code source), en PRÉVOYANCE de futures mises à jour.
  • Le fait que Sony Ericsson se targue d’être l’un des plus gros contributeur de patchs correctifs au code source d’Android AOSP (qui serviront à la prochaine MàJ de la part de Google)
  • Le fait qu’il existe toute une partie de tests (en labos, en conditions réelles, etc…) et surtout de CERTIFICATIONS A OBTENIR (obligation légale) avant de pouvoir lancer officiellement un téléphone/un firmware/ une mise à jour d’un firmware.
  • L’article insiste – et à mon avis à juste titre – sur le fait que c’est cette partie là qui prends le plus de temps par rapport à la « simple » adaptation du code au matériel Sony Ericsson. Ce qui explique en partie pourquoi les ROMs customs basées sur ICS sortiront (sont sorties) quoiqu’il arrive avant les ROMs officielles. En effet, nul besoin pour les équipes de CyanogenMod de faire (re)certifier la puce Wifi d’un Androphone avant de distribuer une Nightly!
Pour rappel, Sony Ericsosn a promis que les mises à jour arriveraient en mars pour toute la gamme 2011.

Test du Modelco Digicoptère avec un témoignage en bonus

Nous avons pu tester le Digicoptère de Modelcol grâce à LDLC, un gadget pour tous les technophiles que nous sommes. Première chose, que vous soyez sur Android, iPhone ou même sans smartphone… le Digicoptère fonctionnera sans soucis. Il est en effet vendu avec un dongle qui se branche sur le port 3,5mm pour télécommander votre hélicoptère avec votre androphone ainsi qu’une grosse télécommande. Vous l’aurez compris, c’est le dongle ou la télécommande radio traditionnelle à commande infrarouge.

L’hélicoptère est équipé d’un gyroscope, il est composé de métal et de plastique et est de taille réduite : une longueur de 19 cm, une largeur de 4 cm, et une hauteur de 10 cm. Après 30 minutes de rechargement du Digicoptère, vous pourrez l’utiliser 10 minutes en continu. C’est peu mais c’est suffisant pour s’amuser.
Une fois rechargé, c’est le moment de décoller. Mon émotion à l’allumage est immense face au sifflement peu descriptible et je n’en cache pas mon sourire satisfait. Cinq secondes d’attente… le temps que les températures, les vitesses de rotation et l’équilibre des aiguilles rotor-turbine soient bonnes, je dois m’annoncer à la radio pour le roulage en “01″ sur la piste. « C’est parti » – Timidement le Digicoptère décolle de quelques centimètres sous un mouvement instable que je tente de rattraper. Quelques oscillations et beaucoup de lacets provoquant un rattrapage immédiat ,un 180° pour s’aligner sur la piste et sans attendre, je pars sur la longue trajectoire qui mène à la cuisine et je suis toujours le chef à bord. Je pousse le pas cyclique en avant tout en tirant le général et l’on sent la prise de vitesse sous une inclinaison attaquante. C’est impressionnant, cette sensation de flottement. Le plus compliqué est à venir, voler à basse vitesse. Je décide à ce moment là d’atterrir. Dans la descente, ce battement de pale me fait frissonner, ainsi que mon pote Menou que je viens de frôler. Je baisse le pas général, tirant sur le cyclique grâce au simple frottement de doigt sur mon RAZR et l’appareil se met à plat avec pour point d’aboutissement une flèche sur la piste. Mille informations me passent dans les oreilles mais ce mélange de concentration, de sensations au touché, me laisse dans un nuage peu descriptible – « Ulrich attention aux verres sur la table ». Et là catastrophe, dans un fracas, le Digicoptère renverse deux verres, fait tomber la boutille de Coca à moitié vide, et descend en chute libre - “Bon, j’ai raté le point d’aboutissement” – le Digicoptère se fracasse sur la moquette. Plus de peur que de mal, le Digicoptère est sain et sauf.
Ouf, c’est très éprouvant, satisfaisant, mais on ne s’arrête pas là. “Allez on repart” dit Menou.
Il vous faudra environ 45 minutes pour véritablement prendre en main l’hélicoptère, il n’est pas du tout évident de le stabiliser, il faut être très précis car il est très facile de rentrer dans une chaise ou directement dans le plafond. Ce type de choc, c’est la mort assuré des pilotes. ;-)
Le Digicoptère, vendu à 39,90 euros chez LDLC, reste donc un gadget très sympa à prendre en main. Avec un peu d’entrainement, vous pourrez même le stabiliser et le promener à travers votre appartement. J’ai même réussi à le faire atterrir sans dégât ! N’importe quel androphone est compatible s’il possède un port jack 3,5mm (le port pour le casque). Vérifiez également que l’application iController (Modelco) s’installe bien avant d’acheter ce gadget pour grands enfants. Bon Noël !

mardi 6 décembre 2011

Le Meizu MX débarque le 1er janvier 2012 en Chine

Il en aura fallu du temps ! Le Meizu MX vient finalement d’être officialisé pour un futur lancement prévu le 1er janvier 2012 sur le territoire chinois.
Aux dernières nouvelles, il avait été rapporté que le smartphone serait proposé en deux modèles : l’un embarquant une architecture double-coeur et le second une architecture quadruple-coeur. Bien que ceci n’empêche pas cela. Pour l’heure, nous avons uniquement la confirmation officielle quant à une version intégrant une architecture à deux coeurs de marque Samsung Exynos 4210 cadencée à 1.4 GHz et, soutenue par 1Go de LPDDR2 RAM et 16 Go d’espace de stockage. Une version 32 Go est prévue d’arriver un peu plus tard.
Avec ça, ce MX regroupe les caractéristiques techniques essentielles d’un haut de gamme. Peut-être un peu légère pour certaines, vous me direz.. avec un écran tactile de 4 pouces en résolution qHD (540 par 960 pixels), une caméra frontale de 0.3 mégapixels (ou VGA), un appareil photo de 8 mégapixels (f/2.2 lens) avec un flash (LED), la détection des sourires, la capture de panoramas et l’enregistrement de vidéo en FullHD (1080p). Pour prolonger un peu plus sur la partie multimédia, il supporte nativement les fichiers FLAC, MKV, MP4 et AVI, ainsi qu’un port microUSB (compatible S/PDIF, USB Host et MHL) et un emplacement pour les cartes microSIM.
Le tout se confinera dans 10.3mm d’épaisseur, avec une batterie de 1,600mAh et Android 2.3.5 Gingerbread + l’interface personnalisée par le constructeur. Selon nos informations, le Meizu MX sera lancé en version HSPA+ dès le 1er janvier 2012 en Chine , pour un tarif de ¥2,999 (soit ~ €450). Une mise à niveau vers Android Ice Cream Sandwich est prévue dans le futur.
A ce jour, nous ne possédons aucune information quant une éventuelle exportation et commercialisation en Europe. Affaire à suivre.
Via Engadget
Source Meizu

dimanche 4 décembre 2011

Acer Iconia A200, elle est enfin officielle !

Nous avions découvert l’Acer Iconia A200 dans un clip promotionnel dédié aux fêtes de fin d’année, Acer vient de léver le voile sur cette tablette sous Android 3.2 avec un positionnement qualité/prix très intéressant.


Pas grand chose n’a été dévoilé, nous avions déjà fait le tour des caractéristiques de cette tablette. Architecture Nvidia Tegra 2  cadencé à 1ghz, 1Go de RAM, 8 Go ou 16 Go de mémoire interne et un écran HD de 10,1 pouces. Rien de très surprenant, des caractéristiques identiques aux tablettes sorties cette année.
Un prix de « milieu de gamme » – 300 euros – et des dimensions réduites : 260 x 175 x 12,4 mm pour un poids de 700 grammes. On retrouve Android 3.2 alias Honeycomb, avec les quelques personnalisations apportées par Acer sur l’Acer Iconia Tab A100/A500. Enfin petite nouveauté tout de même, l’Acer Ring que l’on peut activer avec cinq doigts et qui donne accès au système multi-tâche ainsi qu’à certains paramètres.
Elle sera disponible d’ici la fin de l’année en couleurs rouge métallique et gris. Sa sortie est intéressante car elle confirme la tendance, les tablettes vendues entre 400 et 600 euros, sont aujourd’hui entre 300 et 400 euros avec des caractéristiques similaires. Les nouvelles tablettes « haut de gamme », en commençant par l’Asus Eee Pad Transformer Prime, intègrent une architecture quad-core « Tegra 3″.

mercredi 30 novembre 2011

Lenovo dévoile sa nouvelle gamme de terminaux mobiles sous Android : LePhone S2, LePad S2005, S2007 et S2010

En début de journée à Pékin, Lenovo, l’un des célèbres fabricants chinois de composants électroniques, a dévoilé sa nouvelle gamme d’appareils mobiles sous Android, qui se compose de trois terminaux, dont un smartphone et trois tablettes.
Lenovo LePhone S2

Tout d’abord, découvrons le LePhone S2, un smartphone intégrant une dalle tactile TFT-LCD d’une diagonale de 3,8 pouces avec une résolution de 480 par 800 pixels. A l’intérieur, rien de très impressionnant, néanmoins, c’est assez rare de voir un constructeur décliner la même version d’un produit en deux modèles différents, qui se vendra simultanément sur le marché. Nativement, l’appareil embarque une architecture simple-coeur Qualcomm MSM8255 cadencée à 1.4 GHz, qui sera soutenue, au choix, par 512 Mo ou 1 Go de mémoire RAM et 8 Go ou 16 Go de mémoire ROM, avec un design quelque peu différent pour les deux modèles.
Ce smartphone se dote bien de deux caméras, une caméra frontale et un appareil photo dorsale de 8 mégapixels, avec la capacité d’enregistrer de la vidéo en haute-définition (720p). L’appareil fait 10.9 mm d’épaisseur, pour une masse totale de 120 grammes avec sa batterie de 1,500 mAh incluse. Le tout tourne actuellement sous la version d’Android 2.3.4 Gingerbread et s’accompagne avec un stylet capacitif.
Actuellement et uniquement prévu chez China Mobile, pour un tarif d’environ $470.
Lenovo LePad S2005
Comme l’a si bien dit Julien des Ardoises, on pourrait appeler ce second appareil un « tabletto-smartphone » ou encore un « Smart-Tab » puisqu’il se situe, à mi-chemin, entre le smartphone et la tablette.

Une Dell Streak 5 boostée aux hormones, affichant un écran tactile d’une diagonale de 5 pouces avec une résolution de 480 x 800 pixels, sur une dalle qui se veut LTPS (178 degrés d’angle de vue). L’architecture installée est toujours de marque Qualcomm en double-coeur avec une cadence de 1.2 GHz, qui est soutenue par 1 Go de mémoire RAM.
La quantité de mémoire interne n’a pas été justifiée; cependant, il se dote d’une caméra frontale de 1.3 mégapixels et d’un appareil photo de 5 mégapixels, avec la capacité de capturer de la vidéo en très haute-définition (1080p). Au lieu d’un simple port MHL, le fabricant a préféré y installer un port microUSB et un port microHDMI…qui prendra, hélas, bien plus de place.
Ce Smart-Tab fait tout juste 9,95 mm d’épaisseur, pour une masse totale de 198 grammes (batterie de 1,680 mAh incluse). Ça marche sous Android 2.3.5 Gingerbread et ça sera prochainement disponible chez China Mobile.
Lenovo LePad S2007 & S2010
Un peu plus intéressant que ce qui a précédemment été présenté, les tablettes LePad S2007 et LePad S2010 afficheront respectivement des diagonales d’écran de 7 et 10 pouces, sur des dalles en technologie IPS et en définition de 1280 par 800 pixels.

Toutes les deux se dotent d’une architecture double-coeur de marque Qualcomm avec une cadence de 1.5 GHz, 1 Go de mémoire RAM en soutien, une caméra frontale de 1.3 mégapixels et un appareil photo de 8 mégapixels à l’arrière. En plus de ça, elles proposent également une multi-compatibilité sur les réseaux mobiles 3G.
  • La version S2007 fait  360 grammes, pour 9,7 mm d’épaisseur et une batterie de 3,780 mAh.
  • La version S2010 fait 670 grammes, pour 9.9 mm d’épaisseur et une batterie de 7,580 mAh.
Ces deux tablettes seront directement vendues sous Android 3.2 Honeycomb, et recevront une mise à niveau vers Android Ice Cream Sandwich un peu plus tard.
Source Engadget (1, 2 et 3)

L’application Google Maps reçoit la mise à niveau 6.0

Ça y est, la mise à jour de Google Maps en version 6.0 vient de paraître.
Cela commençait à faire un petit moment que nous n’avions pas eu de mise à niveau, et nous commencions à nous demander quand la nouvelle version allait sortir. Désormais, c’est chose faite puisque la version 6.0 est, dès maintenant, disponible au téléchargement sur la plateforme de l’Android Market de Google.
Au programme, cette nouvelle version apporte :
  • Plans intérieurs d’aéroports et de magasins. Pour en savoir plus, consultez la page g.co/indoormaps
  • Menu ajouté à la barre d’outils supérieure pour basculer facilement entre les fonctionnalités courantes
  • Écran d’accueil Google Adresses mis à jour, avec les recherches les plus fréquentes en fonction de votre position
  • Option pour désactiver l’atténuation de la luminosité de l’écran dans Navigation
Informations techniques
  • Compatible dès Android 2.1 (Eclair)
  • Taille de l’application : varie selon les appareils
  • Impossible de la déplacer vers la carte sd (app système)
Téléchargement
  • L’outil pratique Google Maps est disponible gratuitement sur la plateforme de l’Android Market.

mardi 22 novembre 2011

La mise à jour des Sony Ericsson vers Ice Cream Sandwich interviendra au mois de mars

Sony Ericsson vient de confirmer la disponibilité d’Ice Cream Sandwich sur les modèles de la gamme Xperia 2011 : au mois de mars 2012 !
Sony Ericsson s’est démarqué en 2011 en étant le premier à fournir des terminaux sous Android 2.3 (Gingerbread), juste après le Google Nexus S. L’ensemble de ses concurrents se sont rapidement alignés (à l’exception de nos deux favoris LG et Motorola), mais pour certains une telle avance s’expliquait par l’éventualité que le Nexus S (ou Nexus Two) soit initialement prévu pour être fabriqué par ce constructeur.
Le Galaxy Nexus est le premier smartphone sous Ice Cream Sandwich et sera rapidement suivi par le Nexus S. Malheureusement, le Nexus One n’aura pas droit de goûter à cette version. Il est donc intéressant de savoir qui sera le premier fabricant a déployer la mise à jour. Nous avions fait un article récapitulatif concernant les possibilités de mise à jour pour les terminaux, mais la date est souvent inconnue.
Sony Ericsson a confirmé la disponibilité d’Android 4.0 sur l’ensemble de ses terminaux sortis en 2011, c’est-à-dire : Xperia Arc, Xperia Arc S, Xperia PLAY, Xperia Neo (Kyno), Xperia Neo V (Kyno V), Xperia Mini, Xperia Mini Pro, Xperia Pro, Xperia Active, Xperia Ray et Live with Walkman. Mais la date de déploiement n’était pas encore définie.
C’est par l’intermédiaire de Maurizio De Palmo, employé chez Sony Ericsson, que nous obtenons cette information (traduction libre) :
La mise à jour devrait arriver en mars et concernera toute la gamme de 2011, alors que tous nos concurrents feront une mise à jour uniquement pour certains terminaux (comme Samsung qui ne mettra pas à jour le Galaxy W, le Galaxy Ace…).
On note au passage la petite pique lancée vers les concurrents. Espérons que ce type de réflexion les pousse à se positionner pour faire aussi bien, si ce n’est mieux que Sony Ericsson.
Source : Android World